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BT7 (France 1964) |
BT19 (1966) |
BT19 (Pays Bas 1967) |
BT20 ( Mexique 1966) |
BT20 ( Monaco 1967) |
BT20 ( Hollande 1968) |
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BT24 (1967) |
BT24 (1968) |
BT26 (Espagne 1969) |
BT26 (Allemagne 1969) |
BT33 (Afrique du Sud 1971) |
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BT34 (Argentine 1972) |
BT37 (1972) |
BT42 (Monaco 1974) |
BT42 (Belgique 1974) |
BT44 (1974) |
BT44B (Allemagne 1975) |
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BT44B (1976) |
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BT46 (Afrique du Sud 1978)
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BT49 (Canada 1979) |
BT49 (Argentine 1980) |
BT49C (1981) |
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BT52B (1983) |
BT53 (1984) |
BT54 (1985) |
BT55 (1986) |
BT56 (1987) |
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BT58 (1989) |
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BT60Y (1991) |
BT60B (Monaco 1992) |
BT60B (Grande Bretagne 1992) |
Brabham Racing Organisation (plus communément appelée Brabham) est une ancienne écurie de Formule 1, en activité entre les saisons 1962 et 1992
Histoire
L'écurie Brabham a été fondée par le pilote automobile Jack Brabham. Champion du monde des conducteurs en 1959 et 1960 sur une Cooper-Climax, il décide en parallèle de monter sa propre structure, baptisée MRD (pour Motor Racing Development), en collaboration avec Ron Tauranac, un ami et ingénieur australien.
Fin 1961, les prestations des Cooper allant en déclinant, Jack Brabham et Ron Tauranac décident de faire le grand saut et de lancer leur équipe dans le championnat du monde de Formule 1. A noter que si l'appellation MRD subsiste, l'écurie est engagée sous le nom de Brabham (le journaliste suisse Gérard Crombac, fondateur du magazine Sport-Auto, ayant fait comprendre à Jack Brabham que l'appellation MRD ne sonnait pas très bien dans les pays francophones). La première Brabham de Formule 1 (répondant au nom de code BT3, "B" pour Brabham et "T" pour Tauranac) effectue ses grands débuts en championnat à l'occasion du GP d'Allemagne 1962.
Malgré des débuts laborieux, la nouvelle écurie progresse rapidement dans la hiérarchie. Signe de réussite, les Brabham sont également particulièrement prisées par les écuries privées qui apprécient le sérieux des constructions du duo australien, que ce soit en Formule 1 ou en Formule 2. La progression linéaire de l'équipe Brabham aboutit en 1966 à une performance historique: Jack Brabham est sacré champion du monde au volant d'une voiture de sa propre écurie, écurie qui remporte également le titre des constructeurs. Puis, en 1967, le pilote néo-zélandais Denny Hulme succède au palmarès à son patron et coéquipier.
À l'issue de la saison 1970, Jack Brabham décide de prendre sa retraite de pilote mais également de se retirer du monde de la course. Il cède ses parts de l'écurie à son associé Ron Tauranac, lequel au bout d'une seule saison revend l'équipe à l'homme d'affaire britannique Bernie Ecclestone.
Sous l'impulsion de Bernie Ecclestone à partir de 1972, l'équipe Brabham connait un nouveau développement, qui passe notamment par la confiance accordée au brillant jeune ingénieur sud-africain Gordon Murray. Mais malgré un partenariat avec le motoriste Alfa Romeo et la présence de pilotes aussi réputés que Carlos Reutemann ou plus tard Niki Lauda, l'écurie Brabham ne parvient qu'à glaner quelques victoires épisodiques, sans véritablement pouvoir viser le titre mondial.
Il faut attendre le début des années 1980 pour que Brabham concrétise son retour au sommet. Avec la BT49 à moteur Cosworth, nouvelle réalisation de Gordon Murray, le Brésilien Nelson Piquet devient vice-champion du monde en 1980 avant de décrocher le titre mondial en 1981. Mais l'équipe Brabham ne se repose pas sur ses lauriers: parfaitement conscient de l'évolution de la Formule 1, Bernie Ecclestone signe un partenariat avec le constructeur BMW pour la fourniture d'un moteur turbo. En 1983, sur la Brabham-BMW, Nelson Piquet devient ainsi le premier pilote de l'histoire de la Formule 1 sacrée sur une voiture à moteur turbo. Cette saison 1983 est pour l'écurie Brabham un sommet qu'elle n'atteindra plus jamais. Tandis que Bernie Ecclestone est de plus en plus accaparé par ses fonctions au sein de la FOCA puis de la FISA et se désengage progressivement de l'équipe, l'écurie Brabham et son motoriste BMW entament un lent déclin.
En 1985, Nelson Piquet signe au GP de France la toute dernière victoire de l'écurie. L'équipe Brabham connait également un drame en 1986 avec l'accident mortel du pilote italien Elio de Angelis, victime d'une rupture d'aileron lors d'une séance d'essais sur le circuit du Castellet dans le Var.
En 1988, l'écurie Brabham se retire temporairement du championnat du monde, pour faire son retour en 1989 avec un nouveau propriétaire, le suisse Joachim Luhti. Malgré quelques rares coups d'éclat, l'écurie est désormais condamnée aux fonds de grille. L'arrivée d'un nouveau propriétaire (le consortium japonais Middlebridge) début 1990 n'y change rien. Financièrement exsangue, l'équipe tente de trouver de nouveaux sponsors en faisant parler d'elle. Pour cela, elle recrute en 1992 le pilote belge Eric van de Poele mais surtout Giovanna Amati, première femme en F1 depuis Lella Lombardi en 1976. Ce sera peine perdue et Brabham met la clef sous la porte au cours de la saison 1992.
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