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33 GP |
Monaco 1950 |
---|---|
Monaco 1955 |
3 constructeurs
GP | NP | Victoires | Pole Position | Meilleur tour | Podium | Points | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ferrari | 27 |
1 |
13 |
13 |
10 |
17 |
139 |
Lancia | 3 |
1 |
1 |
1 |
|||
Maserati | 2 |
1 |
0,14 |
||||
Total | 32 |
1 |
13 |
14 |
12 |
17 |
140,14 |
8 types de modèles pilotés
1950 |
1950 |
1950 |
1951 |
1952 |
1952 |
? |
? |
||||
Ferrari 125 |
Ferrari 275 (Belgique) |
Ferrari 375 |
Ferrari 375 (Italie) |
Ferrari 375S (Indianapolis) |
Ferrari 500 |
1953 |
1954 |
1954 |
? |
||
Ferrari 500 (Allemagne) |
Maserati 250F |
Ferrari 625 |
La carrière d'Alberto Ascari dans le championnat du monde fut courte, mais très dense en résultats.
Né à Milan, Alberto est le fils d'Antonio Ascari, qui compte parmi les grands pilotes de l'entre-deux-guerres, et qui se tua sur le circuit de Monthléry en 1926 alors qu'il menait la course. Alberto avait alors 7 ans. Il commença dans les courses de moto avant de passer sur quatre roues en 1940. Enzo Ferrari étant un ancien coéquipier à son père, Alberto eut une place acquise à l'Auto Avio Construzioni, et participa aux Mille Miglia. Il débuta en Grand Prix en 1947, remportant une course en 1948 et 3 courses en 1949. dès lors, la participation au championnat du monde était prévisible.
Ferrari ne pouvant courir le premier GP de l'histoire pour raisons financières, Ascari débute à Monaco. Echappant à un énorme carambolage qui éliminera 9 voitures, Ascari termine 2ème, place qu'il occupera à nouveau à Monza. Ascari terminera 5ème au général. En 1951, les Ferrari commencent à prendre l'ascendant sur les Alfa Romeo. Après 2 deuxièmes places, Ascari remporte sa première victoire sur le Nürburgring, puis à Monza et se place comme un prétendant au titre. Mais un problème à Pedralbes le rétrograde à la 4èma place en course, il est vice-champion derrière Fangio. En 1952, Fangio victime d'un violent accident ne peut courir, et avec des voitures compétitives, le festival commence.
Ascari ne dispute pas la première épreuve en Suisse, mais est l'un des rares (pour ne pas dire le seul) européen à courir les 500 Miles, lorsque ceux-ci comptaient pour le championnat du monde. Ce sera une grosse déception, 19ème sur la grille, il abandonne au bout de 40 tours. Puis Ascari remportera les 6 dernières épreuves du championnat, réalisant à la fin de la saison le score parfait : 36 points retenus sur 36 possibles, avec un total impressionnant de 53.5 points. En 1953, Ascari poursuit sa belle série en remportant les 3 premières épreuves européennes, réalisant une série de 7 victoires consécutives (9 en ne comptant pas Indy500) et finissant la saison en champion avec 34.5 points retenus sur 36 possibles. Puis c'est la chute.
Ascari signa pour Lancia en 1954 mais dut conduire pour Maserati et Ferrari avant que la voiture ne soit prête. Alberto ne court que 4 épreuves et ne marque que 1.14 points. Sa seule satisfaction sera, le 2 mai, de remporter les Mille Miglia avec Lancia. En 1955, les Lancia D50 sont compétitives, Alberto parcourant 12 tours en tête lors de la première épreuve. A Monaco, Alberto est victime d'un accident peu banal : au 81ème tour, sa voiture plonge dans la Méditerranée ! Alberto s'en tire avec quelques bleus.
Mais 4 jours plus tard, Alberto n'aura pas la même chance sur le circuit de Monza, il se tue en testant une voiture de sport pour Eugenio Castellotti. Comme son père, il est décédé à l'âge de 36 ans le 26 du mois : le symbole de la superstition d'Alberto Ascari.
Source Julien de StatsF1