LAUDA

Andreas-Nikolaus

Né le 22 février 1949 à Vienne (Autriche)

 

 

Champion du Monde en 1975, 1977 et 1984

180 GP
Autriche 1971
Australie 1985

 

5 constructeurs

  GP NP Victoires Pole Position Meilleur tour Podium Points
McLaren
58
3
8
8
15
128
Ferrari
57
4
15
23
12
32
242,50
Brabham
29
1
2
1
4
7
48
BRM
14
1
2
March
13
 
Total
171
9
25
24
24
54
420,50

21 types de modèles pilotés

1971
1972
1972
1972
1973
1973
?
March 711
March 721
March 721X
March 721G (Angleterre)
BRM P160C
BRM P160D
1973
1974
1975
1975
1976
1976
?
BRM P160E
Ferrari 312B3
Ferrari 312B3
Ferrari 312T
Ferrari 312T
Ferrari 312T2
1977
1978
1978
1978
1979
1979
Ferrari 312T2
Brabham BT45C (Argentine)
Brabham BT46A
Brabham BT46B
Brabham BT48
Brabham BT49
1982
1982
1983
1983
1984
1985
?
?
McLaren MP4/1
McLaren MP4/1B
McLaren MP4/1C
McLaren MP4/1E
McLaren MP4/2
McLaren MP4/2B

 

Andreas Niklaus Lauda est né le 22 février 1949. Très vite passionné par la course automobile, il n'avait hélas pas les moyens de se payer ses volants. Ainsi, en début de carrière, il du emprunter de l'argent à ses grands-parents pour faire ses premières armes en Mini-Cooper ou en Porsche 911. En 1971, il obtient un volant en F2 chez March et débuta en GP chez lui à Zeltweg.

Pour 1972, Niki obtient le sponsoring de sa banque pour cinq ans, ce qui lui permit d'obtenir un volant dans l'équipe March F1.
Il ne marqua pas un point et à ce moment là personne ne se doute de son réel talent.

Sauf peut-être Louis Stanley qui lui offrit le volant d'une BRM pour 1973. Il n'inscrit que deux points, mais fit preuve de ses capacités en menant les GP de Grande-Bretagne et du Canada. Ferrari le remarqua et le fit signer pour 1974.
Niki décrocha cette année-là ses deux premières victoires ainsi que neuf pôles positions, ce qui fut hélas insuffisant pour se mêler à la course pour le titre.

Mais en 1975, il prit sa revanche : après un début de saison délicat, il commença à écraser la concurrence à partir de Monaco et décrocha quatre victoires durant l'été. Ensuite, Niki baissa le rythme et assura les points jusqu'à décrocher sa première couronne mondiale au GP d'Italie.

La saison 1976 commença sur les chapeaux de roues et Niki gagna quatre des six premiers grands prix. La route de titre lui semblait ouverte quand survint son terrible accident au Nürburgring. Sa Ferrari lui échappa, percuta les « protections » et s'enflamma. Grièvement brûlé, Niki fut transporté dans un état grave à l'hôpital. Trois jours plus tard, son état semblait désespéré et il reçu l'extrême onction. Pourtant, miraculeusement, il se remit. Mais, complètement défiguré, il gardera toujours les séquelles de l'accident.

Mais le plus incroyable est qu'un mois plus tard, Niki était à nouveau dans une F1, au GP d'Italie. Il effectua une course sage et finit quatrième. Une très belle preuve de courage.

Pendant son absence, son rival James Hunt était revenu à sa hauteur au championnat et trois points les séparaient avant la dernière manche au Japon. Ce jour-là, il pleuvait des trombes d'eau sur le circuit du Mont Fuji. Niki estima que, disputer cette course était une folie et il abandonna bien vite. James Hunt était champion du monde.

En 1977, Niki prit sa revanche et réalisa une très belle saison. Il ne remporta certes que trois GP mais sa grande régularité lui permit de se maintenir en tête du championnat quasiment toute la saison. Ainsi, il décrocha sa seconde couronne et quitta Ferrari avant même la fin de l'année. Ses relations avec le Commandatore étaient devenues exécrables depuis que Niki avait annoncé son départ chez Brabham pour 1978.

Cette année-là fut plutôt moyenne et Niki ne pu décrocher que deux succès et finit 4ème au classement.

La saison suivante, Niki était totalement démotivé et au GP du Canada, il annonça soudainement sa retraite pour se consacrer à ses affaires, notamment à sa compagnie aérienne Lauda Air.
Mais il s'ennuya bien vite et en 1982, il effectua son come-back chez McLaren. Un retour brillant puisqu'il s'imposa dés la troisième course à Long Beach et qu'il aurait pu avec un peu plus de chance se mêler à la lutte pour le titre.

En 1983, McLaren tenta de mettre au point son nouveau moteur TAG-Porsche et les résultats furent médiocres.
Pour 1984, Niki avait un nouvel équipier et non des moindres: Alain Prost. Les deux s'entendirent très bien malgré une grande rivalité sur la piste. En effet cette année-là les McLaren écrasaient la concurrence et Niki et Alain se partageaient les victoires : sept pour le Français, cinq pour l'Autrichien. Pourtant, c'est Niki qui décrocha le titre avec seulement un demi point d'avance au final.

En 1985, Prost occupait les devants et Niki fut relégué au second plan. A nouveau démotivé et malgré un dernier succès à Zandvoort, il décida de raccrocher son casque définitivement à la fin de l'année.

Désormais, il est consultant sur la chaîne allemande RTL et a été brièvement en 2002, le directeur du team Jaguar.
Son fils Matthias Lauda est actuellement un grand espoir du sport automobile autrichien.

Source Tony de StatsF1