|
2006 |
2007 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 | 2017 | 2018 |
152 GP |
Etats Unis 2007 |
---|---|
Italie 2015 |
4 constructeurs
GP | NP | Victoires | Pole Position | Meilleur tour | Podium | Points | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ferrari | 12 |
2 |
0 |
0 |
8 |
178 |
|
Red Bull | 113 |
38 |
44 |
24 |
65 |
1 577 |
|
Toro Rosso | 25 |
1 |
1 |
0 |
1 |
40 |
|
BMW | 1 |
7 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
Total | 151 |
7 |
41 |
45 |
24 |
74 |
1 796 |
11 types de modèles pilotés
Sebastian débute sa carrière à l'âge de huit ans, en 1995, par le Karting. Déjà soutenu à cette époque par Red Bull, il accrocha quelques trophées (Coupe de Monaco et Paris-Bercy en 2001, 6ème du Championnat Européen ICA en 2002) qui lui permirent de se faire remarquer.
Passant à la monoplace l'année suivante, en Formule BMW ADAC, il fait sensation en finissant second. L'année suivante, en 2004, il écrase littéralement le championnat marquant 388 des 400 points possibles !
Il décide donc de monter en F3Euroseries en 2005, finissant 5ème et meilleur débutant. En 2006, il vise le titre mais finira second derrière Paul di Resta. Il participa également au meeting de Misano aux World Series by Renault, où suite à la disqualification de Maldonado, il signa la pôle et remporta les deux courses.
Couvé par BMW depuis ses débuts en monoplace, après avoir effectué des tests en 2005 chez BMW-Williams, puis en 2006 chez BMW-Sauber, il est promu 3ème pilote de cette dernière dès le GP de Turquie (suite au licenciement de Villeneuve et à la promotion de Kubica). Il participe ainsi aux séances d'essais du vendredi des Grand Prix, et s'y fait positivement remarquer. Il signe ainsi le meilleur temps aux essais du GP d'Italie à Monza.
Début 2007, il cumule F1 (comme pilote du vendredi) et World Series by Renault (chez Carlin Motorsport), mais BMW Sauber revient sur la décision de le faire tourner le vendredi après les GP d'Australie et de Malaisie. Il ne court alors qu'en World Series, où il remporte une victoire au Nürburgring, la seule de la saison. Cependant, profitant du spectaculaire accident de Robert Kubica à Montréal, BMW le nomme comme remplaçant pour Indianapolis. Sebastian reçoit ainsi l'occasion de montrer sa valeur sur un week-end entier de GP. Il s'en tire d'ailleurs très bien puisque, qualifié au septième rang, il termine huitième malgré une excursion hors-piste au premier virage. Il devient ainsi à 19 ans, 11 mois et 14 jours le plus jeune pilote de l'histoire à inscrire un point en F1. Après cet épisode, il retrouve sa place d'essayeur, mais pas pour longtemps.
Fin juillet, le pilote Toro Rosso Scott Speed est renvoyé par son écurie, et Red Bull décide ainsi de placer son protégé dans son équipe B. Vettel débute donc au volant de la STR2 au GP de Hongrie. Ses premières courses avec Toro Rosso sont assez difficiles puisqu'il ne parvient guère à prendre l'ascendant sur son équipier Liuzzi.
Mais il va largement se rattraper en fin de saison, lors des deux courses asiatiques. Au GP du Japon disputé au Mont Fuji sous la pluie, il va réaliser une superbe performance qui l'amènera tout en haut du classement. Il effectue même quelques tours en tête (les premiers pour Toro Rosso) avant de tomber au troisième rang. Il est ainsi en mesure de ramener un podium quand à une vingtaine de tours du but la voiture de sécurité entre en piste. Sebastian va alors ruiner d'un seul coup sa course. Surpris par une manœuvre de leader Lewis Hamilton, il percute involontairement Mark Webber qui le devançait. Ainsi s'achève pour le jeune Allemand cette course dantesque.
Mais une semaine plus tard en Chine, il rattrape parfaitement sa bourde. Toujours dans des conditions humides, il évite les pièges et amène sa monoplace au quatrième rang, le meilleur résultat de son écurie ! Il finit ainsi l'année avec six points, ce qui est pour un débutant est très probant.
Il dispute en 2008 sa première saison complète en F1, toujours chez Toro Rosso. Son équipier est le quadruple vainqueur du ChampCar Sébastien Bourdais. Avec la vieille STR2 légèrement modifiée, il connaît un début de saison difficile puisqu'il ne termine aucune des quatre premières courses. Mais l'arrivée de la nouvelle STR3 lui donne des ailes. Ainsi il termine cinquième sous la pluie à Monaco pour sa première course en Principauté. Au Canada, il ramène un bon point tout comme à Hockenheim. De plus, il prend peu à peu l'ascendant sur son équipier Bourdais. A partir de la fin de l'été, la Toro Rosso se montre de plus en plus performante, au grand bonheur de Vettel qui inscrit des points à chaque course. Sixième à Valence, cinquième à Spa-Francorchamps, il connaît la consécration au GP d'Italie.
Ce week-end-là est marqué par la pluie incessante qui s'abat sur le autodrome de Monza. Sebastian en profite pour signer une étonnante pôle position, la première de sa jeune carrière. Cette performance étonne les observateurs, mais le meilleur est à venir. Le jour de la course, alors que la pluie ne cesse toujours pas, le jeune Allemand profite du départ donné sous la direction de la voiture de sécurité pour conserver la tête au premier virage. Ensuite, et ce à la surprise générale, sa machine lui permet de rester confortablement aux commandes de l'épreuve devant la McLaren de Kovalainen, réputée plus rapide. Dans ces conditions dantesques, Vettel ne fait pas une erreur et remporte ainsi sa première victoire en Formule 1, après seulement vingt-deux Grands Prix disputés. Il devient aussi à vingt-et-un ans, deux mois et onze jours le plus jeune vainqueur de l'Histoire de la F1.
Sa fin de saison est encore marquée par de belles places d'honneur. Surtout, il manque de peu de déposséder indirectement Lewis Hamilton du titre de champion du monde lors de la dernière épreuve au Brésil, qu'il finit quatrième. Vettel termine sa première saison complète en Formule 1 à la huitième place du classement, avec 35 points, un résultat inespéré en début d'année.
Ces belles performances lui permettent d'intégrer en 2009 l'équipe première de son sponsor de toujours, Red Bull. Il y remplace le vieux briscard David Coulthard, qui a pris sa retraite. Cette saison marque la réelle éclosion du jeune prodige allemand.
La Red Bull-Renault RB5 conçue par Adrian Newey est en effet la meilleure voiture du plateau, derrière les Brawn-Mercedes de Button et Barrichello. Dès la première course en Australie, l'Allemand est troisième sur la grille. Deuxième à trois tous de la fin, il s'accroche stupidement avec Kubica mais a démontré tout le potentiel de sa monoplace. Pénalisé lors des qualifications du GP de Malaisie, il abandonne sur sortie de piste sous le déluge. Deux abandons en deux courses qui vont lui coûter cher.
Car dès la troisième course en Chine, Vettel fait parler la poudre, en dominant de la tête et des épaules un Grand Prix disputé sur une pluie battante. Il décroche la pole et la victoire, la première de Red Bull, devant son équipier Mark Webber. Lors des courses suivantes cependant, les Brawn dominent outrageusement : deuxième à Bahreïn, quatrième en Espagne, il commet ensuite deux nouvelles erreurs : à Monaco il abandonne en tapant le rail, puis finit troisième en Turquie alors qu'il était en pôle, après une légère sortie de piste dès le premier tour. Il compte alors 32 points de retard sur le leader du championnat Jenson Button.
En Grande-Bretagne, la situation se renverse. Les Red Bull prennent l'avantage sur les Brawn, ce qui permet à Vettel de gagner après une nouvelle démonstration. En Allemagne, il est second derrière Webber et se rapproche de Button, avant deux nouveaux couacs, cette fois-ci purement mécaniques : à Budapest il abandonne sur un problème de suspension, puis son moteur le lâche au 23ème tour du GP d'Europe. Troisième en Belgique, puis huitième seulement à Monza où les Red Bull ne sont pas au mieux, le titre de champion du monde s'envole pour l'Allemand.
Pourtant, il ne baisse les bras : quatrième à Singapour malgré une pénalité, il l'emporte sur le très difficile circuit de Suzuka tandis que les Brawn coulent. A deux courses du but, il compte seize points de retard sur Button, un écart qui n'est pas impossible à combler, comme l'a montré Raïkkönen en 2007. Mais au GP du Brésil, Vettel loupe sa qualification sous la pluie : Seizième sur la grille, il remonte à une belle quatrième place mais laisse la couronne à Button. Il se console avec le titre de vice-champion du monde, obtenu aux dépends de Barrichello après une dernière victoire sur le tout nouveau circuit d'Abou Dabi.
A 22 ans, Vettel est devenu le plus jeune vice-champion du monde de l'Histoire. Considéré comme le nouveau Schumacher, d'où son surnom de « Baby Schumi », il est la nouvelle coqueluche du public allemand. Désormais le team manager de Red Bull Christian Horner bâtit l'équipe autour de lui. Il est aidé en cela par Helmut Marko l'homme lige de Dietrich Mateschitz, le grand patron de la marque de boisson énergétique.
Pour 2010 l'objectif de Vettel est évidemment de remporter son premier titre. La nouvelle RB6 étant encore plus performante que sa devancière, il apparaît comme le grand favori. Mais hélas, son début de saison est marquée par un grand nombre de soucis de fiabilité. A Bahreïn, il est tranquillement en tête avant d'être victime d'une panne qui l'oblige à ralentir et à finir quatrième, en roue libre, pour voir le drapeau à damiers. De même en Australie où, largement en tête sous la pluie, un problème de roue l'expédie hors-piste. Il doit donc attendre la troisième course en Malaisie pour triompher devant Mark Webber. Mais lors du retour en Europe, nouvelle désillusion, c'est l'Australien qui exploite le mieux sa machine et gagne deux courses coup sur coup, Sebastian devant se contenter de sauver les meubles.
Cette situation agace profondément le jeune Allemand, qui pensait avoir définitivement maté son vieil équipier. En Turquie Webber signe la pôle et mène la course devant Vettel. Celui-ci ne pouvant tolérer un troisième succès d'affilé de l'Aussie, il l'attaque par l'intérieur en pleine ligne droite. Il parvient à passer mais se rabat trop tôt: l'accrochage est inévitable. Il finit dans le décor tandis que Webber, aileron cassé, peut terminer troisième. Vettel est incontestablement le responsable de cet accident, qui offre un doublé aux pilotes McLaren, mais Horner et Marko refusent de le sermonner publiquement. Un traitement de faveur qui a le don d'irriter Webber et qui marque le début d'une intense rivalité entre les deux hommes.
Après un mauvais week-end canadien, Vettel l'emporte à Valence et remonte à la troisième place du général. Puis vient le GP de Grande-Bretagne à Silverstone. Ce week-end là Red Bull installe un nouvel aileron avant sur ses RB6. Mais Sebastian ayant cassé le sien lors des essais, Horner décide de retirer celui de Webber pour le monter sur la voiture de son poulain. Colère de l'Australien qui désormais ne fait plus de cadeaux à son rival. Le dimanche, Vettel est en pôle devant Webber. Au départ le premier tente de tasser le second, mais ce dernier ne cède pas. Vettel part à la faute pour éviter un nouveau choc et crève un pneu, ce qui ruine sa course tandis que Webber triomphe. C'est le début d'un été très douloureux.
A Hockenheim, devant son public, il est en pôle mais tasse bêtement Alonso au départ, laissant finalement filer les deux Ferrari qui signent le doublé. En Hongrie, nouvelle pôle et domination totale en course, jusqu'à ce que la voiture de sécurité entre en piste. Lors de cette neutralisation Vettel est très lent et laisse un trop grand écart entre sa machine et le Saftey-Car. Il reçoit pour cela une pénalité et cède la victoire à... Webber. Sur le podium, sa moue d'enfant gâté pris en faute ne sert pas son image. Enfin à Spa, sur une piste humide, il perd son sang-froid derrière Button et finit par emboutir le pilote britannique.
A six courses du but, Vettel compte beaucoup de points de retard sur les leaders Lewis Hamilton et Mark Webber et déçoit ses fans, à cause de ses nombreuses erreurs et de son caractère que beaucoup qualifient de pleurnichard. A Monza, il finit bon quatrième sur un circuit délicat pour sa machine, puis deuxième à Singapour derrière Alonso. Webber est alors en tête du championnat et l'on se demande si l'Allemand va accepter de se mettre à son service. Il n'en est rien: à Suzuka il se montre aussi dominateur que l'année précédente, gagne la course et se replace dans la lutte pour le titre.
Puis vient le Grand Prix de Corée du Sud, disputé sous un déluge. En pôle et en tête, avec Webber K.O au bout de quelques tours, il a l'occasion de prendre la tête du championnat lorsque son V8 Renault rend l'âme à dix tours du but. Alonso, vainqueur et nouveau leader du championnat, semble désormais en mesure de faire la nique aux deux pilotes Red Bull. Mais Vettel ne lâche rien et signe une nouvelle démonstration au Brésil qui lui permet d'entretenir ses chances de titre jusqu'à la dernière manche à Abou Dhabi.
Avant cette dernière manche crépusculaire, la situation au classement est la suivante: Alonso compte 246 points, Webber 238, Vettel 231. Pour être champion Vettel doit gagner et espérer qu'Alonso ne soit pas dans les quatre premiers. Les journalistes se demandent en fait s'il ne va pas plutôt aider son équipier, mieux placé, mais il n'en a cure. Aux essais il signe la pôle tandis qu'Alonso est troisième et Webber cinquième. En course il produit sa parade habituelle et mène sans problème. Derrière, Alonso et Ferrari ont commis l'erreur de calquer leur course sur celle de Webber. Ainsi les deux hommes ont changé très tôt leurs pneumatiques et se retrouvent complètement englués dans le trafic. Au final, Alonso n'est que septième tandis que Vettel coupe la ligne d'arrivée en vainqueur.
A 23 ans et quatre mois il devient ainsi le plus jeune champion du monde l'Histoire, félicité par Michael Schumacher dont il est l'héritier légitime. Sa saison fut difficile, marquée par des erreurs et des problèmes techniques, mais sa détermination a forcé le respect. Désormais leader incontesté de son écurie, l'avenir lui appartient complètement.
2011 est l'année Vettel. Après une saison 2010 chaotique, la nouvelle RB7 est tout aussi performante que sa devancière, et qui plus est beaucoup plus fiable. Jamais les Ferrari ne parviendront à menacer les Red Bull; quant aux McLaren, leurs performances seront trop irrégulières pour inquiéter vraiment les hommes de Christian Horner. De plus Vettel s'affirme enfin comme le leader incontestable de l'équipe. Brisé par son échec de la saison précédente, Webber n'est plus du tout en mesure de menacer son coéquipier. Tout est donc en place pour une grande démonstration. Les courses vont se suivre et se ressembler, quitte à lasser le public. Imbattable en qualifications, Vettel obtient quinze poles en dix-neuf courses, battant le record établi par Mansell en 1992. Même lorsqu'il ne s'élance pas premier, il réalise souvent de très bons départs puis s'envole en tête jusqu'à l'arrivée.
Il gagne ainsi les deux premières courses en solitaire, à Melbourne et à Sepang. En Chine il cède la victoire à Hamilton suite à une mauvaise stratégie de pneumatiques, mais il reprend aussitôt sa marche en avant. Victoire en Turquie devant Webber, victoire à Barcelone après une belle bagarre face à Hamilton. A Monaco, il mène la fin de la course avec Alonso et Button sur ses talons. En délicatesses avec ses pneus, il est sauvé par un drapeau rouge et gagne pour la première fois en Principauté. A Montréal sous la pluie, il commet sa seule erreur de la saison en perdant la tête dans le dernier tour au profit de Button. Qu'importe, après un nouveau succès à Valence, le voici en tête du championnat avec près de quatre-vingt points d'avance sur Button et Webber. Le début de l'été est un peu délicat pour Red Bull, mais Vettel maîtrise parfaitement la situation. Second à Silverstone et Budapest, sa seule vraie mauvaise course à lieu au Nürburgring où il finit « seulement » quatrième. Mais son avance au championnat est alors telle que le titre lui est assuré. La rentrée des classes voit le jeune « Baby Schumi » écœurer la concurrence: il gagne à Spa, à Monza et à Singapour. A Suzuka il se contente d'une troisième place pour empocher son deuxième titre mondial. Pas encore rassasié, il gagne encore en Corée et lors du premier GP d'Inde, avant qu'une soudaine crevaison ne l'élimine dès le premier tour du GP d'Abou Dhabi. Bon prince, il cède la victoire à Webber pour le final à Interlagos, après un mystérieux problème de boîte de vitesses qui l'a contraint à ralentir... pour quelques tours seulement.
Onze victoires, quinze poles positions, dix-sept podiums, 739 tours menés, 392 points inscrits, tel est l'ahurissant bilan de Vettel en 2011. A 24 ans, il est le plus jeune pilote à coiffer deux couronnes mondiales. Sa maturité et son intelligence de course impressionnent les observateurs, qui n'hésitent plus du tout à la comparer aux plus grands de la discipline. Excellent gestionnaire, Sebastian a aussi montré cette année-là qu'il savait être un combattant redoutable: son dépassement sur Alonso à Monza, par l'extérieur de la Variante della Roggia tout en mordant dans la poussière, restera dans les annales, tout comme son extraordinaire tour de qualifications à Suzuka pour arracher la pole à Button.
Pour 2012, l'objectif est simple : être le premier pilote à remporter ses trois premiers titres consécutivement.
Pourtant, la saison ne commence pas de la meilleure façon. En Australie, pour le Grand Prix inaugural, Vettel s'élance en sixième position, accusant un déficit de plus d'une demi-seconde sur le poleman, Lewis Hamilton. Au terme d'un GP âprement disputé, il parviendra à s'intercaler entre les McLaren de Button et Hamilton sur le podium. Une semaine plus tard, Vettel s'élance en cinquième position du GP de Malaisie. Après avoir figuré une majorité de la course en quatrième position, Vettel s'accroche avec un retardataire –Narain Karthikeyan- au quarante-septième des cinquante-six tours, entraînant une crevaison lente à l'arrière droit. Il terminera onzième. En Chine, pour la première fois depuis 2009, Vettel n'atteint pas la dernière phase des qualifications, il s'élancera onzième. Il parvient toutefois à rallier l'arrivée en cinquième position.
Ainsi, au terme des trois premiers Grand Prix, Vettel compte 28 points et est en cinquième position de championnat, contre 45 pour Hamilton, leader du championnat. Un début de championnat bien loin de sa saison 2011 où il survolait déjà le championnat avec 68 points d'inscrits sur 75 possibles.
Mais, à Bahreïn, Vettel déroule le weekend parfait en engrangeant le quatrième hat trick de sa carrière, reprenant du par la même occasion la tête du championnat.
Ce sursaut n'aura été que de courte durée. En effet, pour le début de la campagne européenne Vettel termine sixième en Espagne, et quatrième à Monaco, laissant alors la tête du championnat à Fernando Alonso qui semble devenir un candidat sérieux pour le titre.
La suite ne sera pas meilleure. Alors qu'il s'élance en pole position pour le GP du Canada, Vettel opte pour une stratégie à un seul arrêt afin de devancer Hamilton. Mais, la dégradation des pneumatiques est plus forte que prévue : il doit faire un deuxième arrêt. Il termine quatrième.
Pour le GP d'Europe, Vettel réalise sa trente-troisième pole position, il devient l'égal de Prost et Clark. Alors qu'il domine le début de course, Vettel, alors en tête de la course, est contraint à l'abandon suite à un problème d'alternateur. Il laisse alors Alonso signer sa deuxième victoire de la saison. En Grande-Bretagne, Vettel termine troisième dans les échappements d'Alonso, qui continue de renforcer sa position de leader du championnat. A Hockenheim, alors qu'il croyait avoir limité les dégâts au championnat en terminant troisième juste derrière Alonso, Vettel reçoit, après course, une pénalité de 20 secondes –équivalent à un drive-trough- pour avoir dépassé Button hors de la piste. Il sera donc classé cinquième. En Hongrie, alors que la Red Bull n'a jamais été dans le rythme, il parvient à terminer quatrième.
On est alors à la mi-saison, Vettel est troisième du championnat avec 122 points, alors que Alonso, pourtant au volant d'une voiture mal née, caracole en tête avec 164 points.
Pour la reprise, en Belgique, Vettel n'atteint pas la dernière phase des qualifications ; il s'élance dixième suite à une pénalité de Webber pour changement de boîte de vitesse. Au terme d'une course agressive, il termine deuxième, reprenant 18 points à Alonso qui a été pris dans le carambolage du premier virage. En Italie, il est de nouveau contraint à l'abandon à cause d'un problème d'alternateur. Alonso termine troisième.
Il reste sept courses, et Vettel compte 39 points de retard sur Alonso.
Vettel répond de la meilleure des façons lors de la tournée asiatique en signant quatre victoires consécutives, à Singapour, à Suzuka, en Corée du Sud et en Inde. Il reprenant 52 points à Alonso qui a terminé trois fois sur le podium et qui a abandonné au Japon suite à un contact au départ avec Räikkönen.
Il reste donc trois Grand Prix et Vettel compte 13 points d'avance sur Alonso et 67 points d'avance sur Räikkönen. Ces trois pilotes sont les seuls à encore pouvoir être titrés.
A Abou Dhabi, alors qu'il signe le troisième temps, Vettel est exclu des qualifications pour non respect de l'article 6.6.2 (Quantité d'essence insuffisante). Red Bull choisit de le faire élancer des stands le lendemain afin de changer les réglages de sa voiture. Alonso s'élance sixième et espère bien reprendre de précieux points à Vettel. Après une course mouvementée et plusieurs Safety Car l'aidant à maintenir l'écart avec les leaders, Vettel termine troisième derrière Alonso et Räikkönen.
A deux courses de la fin, seuls Alonso et Vettel sont encore en lice pour le titre, avec 10 points d'avance pour Vettel.
Pour le premier Grand Prix des Etats-Unis depuis 2007, Vettel signe une nouvelle pole position. Il finit cependant deuxième derrière Hamilton mais devant Alonso. Red Bull remporte le championnat du monde des constructeurs pour la troisième année consécutive.
Le titre se jouera lors de la dernière course au Brésil.
Le weekend commence bien pour Vettel qui se hisse au quatrième rang lors des qualifications, derrière les deux McLaren et son coéquipier. Alonso s'élancera septième.
Cependant, coup de théâtre dès le premier virage, Vettel s'accroche avec Bruno Senna. Heureusement, il n'abandonne pas, mais il repart dernier. Alonso, cinquième à la fin du premier tour n'a plus qu'à terminer sur le podium pour être titré. Cependant, Vettel effectue une belle remontée pour se retrouver derrière son rival en cinquième position après une vingtaine de tours.
Au terme d'un Grand Prix haletant à l'image de cette saison 2012, Vettel termine sixième, et Alonso deuxième. Vettel devient champion du monde avec ses trois points d'avance sur Alonso.
Cinq victoires, dix podiums, six poles positions, 281 points, tel est le bilan de Vettel en 2012. Vettel devient le plus jeune triple champion du monde, le premier pilote à remporter ses trois premiers titres consécutivement. Il est aussi le seul pilote, avec Fangio et Schumacher, à remporter au moins trois titres consécutivement.
Au cours de cette saison, Vettel a su se sortir de situations difficiles comme à Abu Dhabi, ou en Italie, lui permettant de combler plusieurs fois l'écart avec Alonso au championnat.
Pour ceux qui en doutaient encore, Vettel a montré qu'il pouvait gagner sans avoir une voiture outrageusement dominatrice.
Pour 2013, Vettel se présente comme le favori à sa propre succession et espère continuer à battre des records.
Il commence par réaliser la pole position à Melbourne. Mais, il finira troisième derrière Räikkönen et Alonso qui ont mieux su gérer leurs pneumatiques, une gestion qui s'annonce être la clef de cette saison 2013. Il signe de nouveau la pole position une semaine plus tard en Malaisie. Cependant, il se retrouve derrière son coéquipier après la première vague de ravitaillement. Une position qu'il conservera la majorité de la course. En fin de course, Vettel reçoit l'ordre de rester derrière Webber et de ne pas chercher à l'attaquer (« Multi 21 »). A dix tours de l'arrivée, Vettel ignore ces consignes et dépasse Webber. Il remporte de façon très controversée ce Grand Prix de Malaisie et prend la tête du championnat du monde. En Chine, Vettel finira quatrième après s'être élancé en neuvième position. A Bahreïn, Vettel domine la course après s'être élancé de la deuxième position, même s'il a dû résister aux deux Lotus.
Pour le lancement de la tournée européenne, Vettel est en tête du championnat du monde avec 77 points, devançant Räikkönen, 67 points, Hamilton, 50 points et Alonso, 47 points. En Espagne, Vettel termine au pied du podium alors qu'il finit deuxième à Monaco. Il gagne par la suite le GP du Canada, mais doit abandonner en Angleterre alors qu'il est en tête de la course. Parallèlement, Webber annonce la fin de sa carrière pour courir en endurance avec Porsche. Vettel, sous contrat avec Red Bull jusqu'en 2015, aura un nouvel équipier en 2014. Pour son Grand Prix national, Vettel s'élance deuxième, et remporte la course après s'être employé pour maintenir sa position, d'abord face à Grosjean, puis face à Räikkönen. Vettel signe donc son trentième succès en Formule et déjoue les statistiques selon lesquelles, il n'avait jamais gagné en Juillet, ni son Grand Prix national.
A mi-saison, Vettel est leader du championnat avec 157 points, devançant Alonso, 123 points et Räikkönen, 116 points
Source Guillaume, William et Tony de StatsF1