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RB1 (2005) |
RB1 (Monaco 2005) |
RB2 (2006) |
RB2 (Monaco 2006) |
RB3 (2007) |
RB4 (2008) |
RB5 (Chine 2009) |
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RB6 (Abou Dhabi 2010) |
RB7 (Japon 2011) |
RB8 (Brésil 2012) |
RB9 (Brésil 2013) |
RB10 (Australie 2014) |
RB11 |
RB12 (Espagne 2016) |
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RB13 |
RB14 (Chine 2018) |
Red Bull Racing (abréviation: RBR) est une écurie anglo-autrichienne de Formule 1, fondée en 2005 suite au rachat par Red Bull de l'écurie Jaguar Racing. Red Bull possède également en partie l'équipe Toro Rosso.
Histoire
La firme autrichienne Red Bull rachète à Ford l'écurie Jaguar Racing pour une somme de 100 millions de dollars. La transaction est officialisée le 15 novembre 2004.
Saison 2005
Équipées de moteurs Cosworth (bien que revendu par Ford, le motoriste britannique n'abandonne pas sa présence en Formule 1 et signe un contrat de fourniture moteur avec Red Bull), les monoplaces du Red Bull Racing sont l'une des bonnes surprises du début de saison et les deux pilotes de l'écurie, le vétéran David Coulthard et le jeune Christian Klien, protégé de longue date de la firme autrichienne, ramènent sept points du premier déplacement de l'année en Australie. Faute d'un développement technique aussi rapide que la concurrence, la suite de la saison est moins brillante mais grâce à la régularité de Coulthard, l'équipe effectue une saison meilleure qu'à l'époque Jaguar et termine à la septième place du championnat des constructeurs. Plus que par ses résultats corrects, c'est surtout par sa communication que l'équipe fait parler d'elle. Affichant un anticonformisme soigneusement étudié, l'équipe organise des fêtes mémorables et pratique une politique marketing inédite en Formule 1 : lors du Grand Prix de Monaco, les mécaniciens chargés des ravitaillements opèrent dans la tenue de la garde impériale du film Star Wars afin d'assurer la promotion du film et Red Bull édite un fanzine à l'humour corrosif intitulé « The Red Bulletin », bien loin des parutions très conventionnelles de la concurrence.
Saison 2006
En 2006, l'équipe conserve son duo de pilotes mais troque le moteur Cosworth pour un bloc Ferrari. Red Bull parvient en outre à attirer l'ingénieur Adrian Newey qui n'a cependant pas pu travailler sur la Red Bull RB2 de 2006, ce qui confère à l'équipe un statut nouveau. Malgré un premier podium à Monaco (avec David Coulthard vêtu sur le podium de la cape de Superman, à nouveau dans le cadre d'une opération commerciale), les résultats tardent à décoller. Red Bull se classe finalement septième du championnat, comme l'année précédente. Le nombre de points inscrits est toutefois deux fois plus faible, étant de seize unités.
Saison 2007
Pour 2007, David Coulthard, dont les prestations toujours régulières donnent satisfaction à ses employeurs, est confirmé. Il a comme nouveau coéquipier, l'Australien Mark Webber en provenance de Williams F1 Team. Les deux hommes pilotent la RB3, première monoplace Red Bull conçue par Adrian Newey. L'équipe change une nouvelle fois de moteur, le Ferrari laissant la place au Renault. À l'issue de la saison, Red Bull finit à la cinquième place du championnat constructeurs, son meilleur résultat jusque-là, avec 24 points. Malgré ses problèmes de fiabilité, l'écurie a signé de bons résultats : Webber se hisse sur la troisième marche du podium au terme du Grand Prix d'Europe alors que son coéquipier finit cinquième, ce qui constitue à ce moment-là la meilleure course de l'équipe. Au Japon, Coulthard finit quatrième tandis que Webber, alors second de la course, abandonne à la suite d'une collision avec Sebastian Vettel sous le régime de la voiture de sécurité.
Saison 2008
David Coulthard ayant prolongé son contrat pour la saison 2008, l'équipe Red Bull aligne le même duo de pilotes que l'année précédente. Le bilan de la saison reste contrasté : si Red Bull finit à la septième place du championnat constructeurs avec 29 points, l'écurie est néanmoins devancée de dix points par sa « petite sœur », la Scuderia Toro Rosso, sixième au classement, ayant notamment signé sa première pole position et sa première victoire en Italie grâce à Sebastian Vettel. La première partie de saison voit Red Bull signer des résultats corrects, Webber se classant régulièrement dans les points et Coulthard réalisant la meilleure performance de la saison au Canada, en terminant troisième d'un Grand Prix remporté par Robert Kubica. Néanmoins, la deuxième partie de saison se révèle bien plus difficile, l'écurie n'inscrivant que cinq points. Coulthard prend sa retraite à l'issue de la saison et l'Allemand Sebastian Vettel sera aux côtés de Mark Webber au volant de la RB5, qui a un élément unique avec sa suspension à tirants, en 2009.
Saison 2009
2009 débute bien pour l'équipe puisque Vettel se qualifie en troisième position en Australie et occupe cette position jusqu'à un accrochage avec Robert Kubica. En Malaisie, Vettel se qualifie à nouveau en troisième position avant d'être rétrogradé de dix places à cause de son accrochage avec Robert Kubica en Australie. Les efforts de l'équipe sont récompensés en Chine grâce à la pole position de Vettel, la seconde de sa carrière, son coéquipier Mark Webber s'étant qualifié troisième. Le lendemain, au terme d'une course dominée par les Red Bull, Vettel s'impose devant son coéquipier. Cette première victoire de l'écurie lui donne la seconde place du classement constructeurs. À Bahreïn, Vettel se classe deuxième puis Webber termine troisième en Espagne. Après cinq courses, Red Bull est second du championnat constructeurs, Vettel est troisième avec 23 unités et Webber est quatrième avec 15,50 points : c'est le meilleur début de saison de l'équipe. À Monaco, Brawn surclasse son rival en réalisant un second doublé consécutif, néanmoins Vettel prouve par sa pole position en Turquie que tout espoir n'est pas perdu. Si la victoire revient à Button, les pilotes Red Bull terminent second (Webber) et troisième (Vettel), réduisant de quatre points leur retard (39,5 pts). En Grande-Bretagne, Vettel réalise la pole position, Webber est troisième. Le lendemain, Vettel signe le meilleur tour en course et le premier hat-trick de sa carrière tandis que Webber permet à l'écurie de réaliser un second doublé. En Allemagne, Webber signe les premières pole position et victoire de sa carrière devant son coéquipier. Red Bull réduit ainsi son retard sur Brawn à 19,5 points. En Hongrie, seul Webber est dans les points avec la troisième place finale. Le Grand Prix d'Europe, à Valence, est une cruelle désillusion puisque aucune Red Bull n'inscrit de point. En Belgique, Vettel est troisième mais l'écurie ne marque qu'un point en Italie alors que Brawn GP réalise un nouveau doublé. La fin de saison est à l'avantage de Red Bull puisque l'écurie remporte les trois derniers Grands Prix (Vettel au Japon et à Abu Dhabi et Webber au Brésil). L'avance prise par Brawn GP en début de saison ne peut toutefois pas être comblée et Red Bull Racing termine seconde du championnat du monde des constructeurs, ses pilotes Vettel et Webber se classant second et quatrième. 2009 est la meilleure saison de l'écurie depuis son engagement en championnat avec 153,5 points inscrits, six victoires, seize podiums, cinq pole positions, six meilleurs tours en course et quatre doublés. De plus, l'écurie est la seule à avoir fait gagner le moteur Renault, la meilleure performance de Renault F1 Team étant une troisième place avec Fernando Alonso.
Saison 2010 : champion du monde
En 2010, Red Bull évolue dans la continuité, conservant les mêmes pilotes, le même motoriste et son nouveau châssis RB6 est l'évolution de la RB5. L'objectif est de confirmer la saison 2009 par un titre. Dès le début de saison, Red Bull confirme son statut de favori avec de brillantes performances en qualification mais peine en course à cause de problèmes techniques ou d'incidents comme en Grand Prix d'Australie où, alors qu'il menait largement la course, Vettel abandonne à cause de la casse de l'écrou d'une roue avant. Webber prend également l'avantage sur Vettel, pourtant présumé leader de l'équipe en début de saison, avec deux victoires à Barcelone et Monaco. Des tensions apparaissent au sein de l'écurie et se concrétisent par des accrochages à Istanbul et à Silverstone, dont Vettel sort perdant à chaque fois (abandon en Turquie, course dans le peloton à Silverstone). En fin de saison, Vettel reprend la main avec trois victoires, au Japon, au Brésil et à Abou Dabi et une seconde place à Singapour qui lui permettent de coiffer sur le poteau Alonso et Webber et devenir champion du monde. Red Bull est également sacrée champion du monde des constructeurs avec 498 points, quinze pole positions, neuf victoires et des pilotes champion du monde et troisième. Elle n'a enregistré qu'un seul score vierge en Corée du Sud où Vettel abandonne sur casse moteur et Webber sur accident.
2011 : double champion du monde
Pour 2011, Red Bull confirme sa stratégie de continuité payante en 2010 et vise la conservation des deux titres acquis en 2010. Dès Melbourne, la RB7 semble être bien née, empochant la pole et la victoire aux mains du champion du monde. Vettel confirme à Sepang par un nouveau doublé pole position-victoire, puis termine second à Shanghaï où Webber signe son premier podium de la saison, terminant troisième après être parti de la dix-huitième place. En Turquie, l'écurie décroche son premier doublé (Vettel devant Webber). À Barcelone, malgré la pole position de Webber, Vettel s'impose à nouveau et fait de même à Monaco, Webber est à chaque fois distancé en course, terminant quatrième. À Montréal, au terme d'un Grand Prix perturbé par la pluie, Vettel, auteur de la pole position et en tête jusqu'à l'avant-dernier tour, craque dans les derniers kilomètres face à Jenson Button, terminant deuxième devant son coéquipier. Au Grand Prix de Valence en Espagne, Sebastian Vettel réalise un hat-trick et Webber se classe troisième, ce qui permet à Red Bull Racing de conforter sa première place au championnat constructeurs avec 89 points d'avance sur McLaren. En Grande-Bretagne, un arrêt au stand trop long fait perdre la course à Vettel qui termine second devant Webber. L'Australien termine troisième en Allemagne où, devant son public, Vettel se classe quatrième : pour la première fois de la saison il n'est pas sur le podium. En Hongrie, Vettel termine second, après avoir réalise la pole, et Webber cinquième. En Belgique, l'équipe réalise son deuxième doublé de l'année, Vettel part de la pole position et remporte la course devant son coéquipier. En Italie, Vettel remporte sa huitième victoire de l'année après avoir à nouveau signé la pole position tandis que Mark Webber abandonne, une première pour Red Bull depuis le début de la saison. À Singapour, Sebastian Vettel signe la pole position et sa neuvième victoire de la saison devant son désormais unique rival possible pour le titre mondial Jenson Button. Mark Webber, parti second, termine troisième de la course. À Suzuka, Vettel réalise la seizième pole position consécutive de l'écurie autrichienne. Le lendemain, Jenson Button s'impose mais Vettel termine troisième et décroche ainsi son deuxième titre mondial à quatre courses de la fin du championnat. En Corée du Sud, Red Bull prend une belle revanche sur l'édition précédente en décrochant sa dixième victoire de la saison et son second titre mondial des constructeurs grâce aux points récoltés par Vettel et Webber. Pour le premier Grand Prix d'Inde de l'histoire, les RB7 monopolisent la première ligne, permettant à Red Bull de signer sa seizième pole de l'année et de battre le record co-détenu par Williams, McLaren et Red Bull. Vettel signe sa onzième victoire de la saison tandis que Webber termine quatrième. À Abou Dabi, Vettel abandonne pour la première fois en dix-neuf courses et Webber se classe à nouveau quatrième. Au Brésil, dernière manche du championnat, Webber remporte son unique victoire de la saison devant son coéquipier, victime d'un problème de boîte de vitesses.
2012 : triple champion du monde
En 2012, Red Bull Racing conserve son duo de pilotes, pour la quatrième année consécutive, et le même motoriste. Le châssis RB8 est une profonde évolution du châssis RB7, champion du monde en 2011. Le Suisse Sébastien Buemi, ancien pilote de la Scuderia Toro Rosso, devient pilote de réserve.
En début de saison, la monoplace n'est pas la plus performante du championnat, dominée par les McLaren à cause, entre autres, des pneus que Red Bull n'arrive pas à exploiter. Webber obtient, lors des quatre premiers Grand Prix, quatre quatrièmes places1 et il faut attendre le Grand Prix de Bahrein pour que Vettel remporte la première victoire de la saison. Mark Webber gagner à Monaco et à Silverstone. S'ensuit une série de victoires consécutives de Vettel entre Singapour et l'Inde. La lutte pour le titre reste néanmoins très serrée avec Fernando Alonso. Au Grand Prix d'Abou Dabi, Vettel possède, qui possède treize points d'avance, est disqualifié des qualifications car il n'avait pas assez d'essence dans le réservoir de sa monoplace2. Parti de la voie des stands, il termine troisième et préserve ainsi ses chances de sacre. Lors de l'avant-dernier Grand Prix, à Austin, Alonso lui reprend trois points. Au Grand Prix du Brésil, Vettel, part quatrième sur la grille tandis qu'Alonso n'est que huitième. Dans le premier tour, Vettel, touché, part en tête-à-queue et se retrouve dernier. Il terminera toutefois sixième, ce qui lui permet de remporter son troisième titre mondial face à Alonso, second de la course.
2013 : quadruple champion du monde
En 2013, pour la cinquième année consécutive, Red Bull Racing fait confiance à Sébastien Vettel et à Mark Webber et reste fidèle à Renault comme motoriste. La voiture, performante, permet à Vettel de réaliser les deux premières pole positions de la saison. Lors du Grand Prix de Malaisie, la tension entre les coéquipiers est de plus en plus intense car Vettel n'a pas respecté une consigne d'équipe lui indiquant de laisser la victoire à Webber alors en tête. Webber montre sa frustration en tassant son coéquipier contre le muret des stands une fois la ligne d'arrivée franchie. Les Red Bull se battent avec les Mercedes Grand Prix pour les pole positions et sortent plus souvent vainqueurs en course car elle économisent mieux leurs pneus. Sebastien Vettel occupe la tête du championnat depuis la Malaisie.
Lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Webber annonce qu'il quitte la Formule 1 à l'issue de la saison pour rejoindre Porsche en Endurance. Helmut Marko conseiller des équipes Red Bull, annonce le 2 septembre 2013, qu'il sera remplacé en 2014 par Daniel Ricciardo, issu de la filière interne Scuderia Toro Rosso.
Fin octobre, Red Bull Racing et Sebastian Vettel sont de nouveau champions du monde. À l'issue de la saison, l'équipe autrichienne a remporté 13 courses (uniquement grâce à Vettel qui égalise un record détenu par Michael Schumacher), réalisé 11 pole positions et 12 meilleurs tours en course. Le duo de pilotes a obtenu quatre doublés et 596 points.
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